Humeurs,  Lecture

Ces livres que je n’avais pas chroniqués… #1

Parfois, il m’arrive d’être débordée par mes lectures et je suis alors incapable de suivre le rythme quand il est question de les chroniquer. D’autres fois, je ne suis tout simplement pas très inspirée : que ce soit parce que ma lecture m’a laissée totalement indifférente ou parce que j’ai l’impression de n’avoir rien à en dire… Mais, je n’aime pas laisser mes lectures sans avis car je sais que dans quelques mois, je n’en aurai plus aucun souvenir [mémoire de poisson rouge, toussa…] et je serai alors bien heureuse de trouver ici quelques informations sur mes impressions de lectures. Du coup, je me suis dit que j’allais lancer ce nouveau rendez-vous, ponctuellement, où je vous donnerai un bref aperçu de ce que j’ai pensé de quelques livres en suspens.

Berlinoise de Wilfried N’Sondé

berlinoise

Décembre 89, deux amis vont fêter le réveillon à Berlin : ils y découvrent une ambiance nouvelle, loin du conformisme qui est le leur. Il y croisent aussi Maya, une jeune femme mystérieuse qui va devenir l’amante de l’un d’entre eux.

Je me suis souvent ennuyée au cours de cette lecture dans laquelle j’ai trouvé beaucoup de clichés sur l’idée qu’on se faisait de la jeunesse allemande de l’époque. Je n’ai pas spécialement été touchée par les déboires amoureux de Stan et Maya. Par contre, j’ai tremblé pour eux lorsqu’ils faisaient face à la nouvelle montée du racisme.

C’est un roman qui aborde beaucoup de sujets à la fois [trop peut-être ?] et qui n’a pas su me convaincre. Il est très loin d’être aussi doux et joyeux que sa couverture pastel pourrait le laisser croire.

Actes Sud – 2015 – 176 pages – 13/20


Le premier jour du reste de ma vie de Virginie Grimaldi

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Pour ses 40 ans, Marie offre le divorce à son mari et plaque sa vie de mère au foyer délaissée pour faire une croisière autour du monde.

Ce livre est un livre doudou par excellence ! Bien sûr, il y a des scènes attendues et quelques clichés, mais on s’en fout ! Il est surtout bourré d’humour et d’espoir : il donne envie de voyager et de se dorer la pilule au soleil. C’est une très jolie histoire d’amitié et de reconstruction personnelle pendant laquelle on ne s’ennuie pas une minute ! Enfin, c’est LE livre que doit lire toute fan de J.J. Goldman… [si vous voulez savoir pourquoi, va falloir le lire].

Editions City – 2015 – 283 pages – 14/20


 

Nous les Menteurs de E. Lockart

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Une riche famille américaine se retrouve chaque été sur son île privée. Là, un groupe de quatre adolescents se surnomment Les Menteurs : inséparables, ils vont pourtant finir par tout détruire…

Je n’ai vraiment pas aimé cette lecture ! L’héroïne principale est horripilante, sa famille beaucoup trop imbue d’elle-même et je n’ai absolument pas accroché au style de l’auteur. Et que dire du dénouement qui m’a juste donné envie de n’avoir jamais perdu mon temps avec cette lecture ! Un gros flop, donc.

Gallimard – 2015 – 273 pages – 9/20


 

L’Oiseau de mauvais augure de Camilla Läckberg

Oiseau_Lackberg

Une équipe de télé-réalité s’installe à Fjällbacka mais rapidement les meurtres s’enchaînent. Quels sont les liens entre les victimes ? C’est ce que Patrick doit découvrir pendant qu’Erika s’attelle aux préparatifs de leur mariage.

Cette année, j’ai perpétué ma tradition du Läckberg de vacances. Celui-ci est sans doute celui que j’ai le moins aimé de la saga, pour le moment : j’ai assez vite compris qui était l’assassin [même s’il me manquait le pourquoi] et les personnages secondaires ne m’étaient absolument pas sympathiques. Néanmoins, ce fut encore une agréable lecture qui m’a donné envie de continuer sur ma lancée pour lire toute la série.

Babel noir – 2014 – 464 pages – 14/20


Les Gens heureux lisent et boivent du café d’Agnès Martin-Lugand

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Le mari et la fille de Diane décèdent brutalement. Son monde vole en éclats, la faisant tomber dans la dépression. Pour échapper à ses proches qui veulent lui faire reprendre goût à la vie, elle s’exile en Irlande.

Comme beaucoup, je pense, c’est son titre qui m’a donné envie de lire ce roman. Au final, il m’a déçue : je l’ai trouvé niais, bourré de clichés et de lieux communs. Tout était complètement couru d’avance. Malgré cela, je me suis fait avoir comme une bleue au point de laisser couler une petite larme [dans le métro, vous imaginez la honte ?! On va mettre ça sur le compte de la fatigue…] . Par contre, je ne pense pas que je lirais la suite qui n’a pas l’air d’avoir énormément d’intérêt.

Pocket – 2014 – 186 pages – 12/20


Une saleté de Frédérique Clémençon

saletéUne femme raconte à sa fille tout le mal que lui a fait sa belle-mère, dès le moment où elle s’est mariée.

C’est certainement LE livre dont j’ai le plus détesté la lecture de toute ma vie ! Je n’en ai pas compris le but et l’aigreur qui suintait de ses pages m’a plusieurs fois donné envie de le refermer à jamais. Mais, la tante de Xa m’avait demandé de le lire et de lui dire ce que j’en pensais, donc je me suis accrochée [je me suis demandé pourquoi durant toute ma lecture].

De plus, il y a différentes narratrices dans ce roman [la mère et la fille ?] mais jamais elles ne sont nommées. C’est très déconcertant et il faut parfois un long moment avant de, peut-être, comprendre qui parle. Bref, je vous le déconseille !

Editions de Minuit – 1998 – 192 pages – 3/20


L’Enfant allemand de Camilla Läckberg

enfant_allemand

Erica trouve une médaille nazie alors qu’elle range les affaires de sa mère ainsi que des vêtements d’enfant tâchés de sang. Elle se lance alors en quête d’information sur le passé de cette mère qu’elle a si peu connue. Dans le même temps, un vieil ami de celle-ci se fait assassiner peu après une visite d’Erica.

Ici, on plonge dans l’histoire de la Suède durant la Seconde Guerre mondiale, aspect que j’ai beaucoup aimé car je ne connaissais pas spécialement l’impact du conflit sur les pays nordiques [l’ignorante que je suis pensait qu’ils avaient été relativement épargnés]. J’ai vraiment apprécié cette lecture même si, comme souvent avec cette série, j’avais compris une grosse partie de l’intrigue bien avant la fin.

Actes Sud – 2011 – 455 pages – 15/20


Et voilà pour cette première fournée assez conséquente ! Il me reste encore quelques livres de 2015 dont les chroniques m’attendent… On verra si je trouve l’envie de les publier ! Faut dire que je ne voudrais pas avoir l’impression de vous noyer sous les chroniques littéraires ! 😉 Je ne pense pas que mes avis vous auront vraiment donné envie de vous plonger dans ces livres, mais peut-être pourront-ils vous éviter quelques déconvenues…

Connaissiez-vous déjà ces lectures  ?! 

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