Lecture

The Book of Ivy d’Amy Engel

Quand je suis en vacances, j’aime assez me plonger dans des lectures plus “cool” , du type littérature jeunesse ou Young Adult. Et donc, à force de voir la couverture de The Book of Ivy un peu partout ces dernières semaines, j’ai décidé d’en faire ma lecture des vacances de Toussaint.

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Résumé

Nous sommes en 2050, la Terre a traversé une guerre nucléaire qui l’a dévastée. Une petite communauté de survivants s’est installée à Westfall. Après une guerre civile opposant les partisans du Fondateur, les Westfall, à ceux du président Lattimer, la communauté vit désormais dans une paix relative. Mais cette année, la fille du fondateur, Ivy, doit épouser le fils du président, Bishop, comme le veut la tradition. Cela a pour but de sceller l’entente entre les deux clans. Ivy est une fille impulsive qui aimerait pouvoir échapper à ce destin scellé. D’autant plus qu’elle s’est vu confier une mission par son père : tuer son époux afin que les Westfall puissent reprendre le pouvoir. Mais en sera-t-elle capable ?! Et si les convictions qu’on lui a inculquées depuis son plus jeune âge n’étaient finalement pas aussi évidentes qu’elles le lui paraissaient avant son mariage ?

Ce que j’en ai pensé ?

Ici encore, nous sommes face à ce que l’on appelle une dystopie qui met en scène une héroïne un brin rebelle. C’est un modèle assez tendance pour l’instant : on l’a vu dans Divergente ou Hunger Games pour ne citer que les plus connues. Dans cette série, par contre, il est plus facile de s’identifier à Ivy : elle paraît beaucoup plus humaine et moins guerrière que d’autres héroïnes. Sa rébellion est davantage spirituelle et politique que physique : autrement dit, ce n’est pas une fille lambda qui devient soudainement une machine de guerre. Par son mariage et la confrontation de sa vision du monde face à celle de Bishop, Ivy apprend à penser par elle-même et non plus uniquement via le prisme de sa famille. Elle va également découvrir les sombres côtés du régime de Westfall, dont elle avait peu conscience étant enfant ou adolescente. Mais les idées que prône son père sont-elles meilleures ? Rien n’est moins sûr.

Dans ce roman, Amy Engel s’attaque plus particulièrement au thème du mariage arrangé et de ses nombreuses dérives : violences faites aux femmes, manque d’autonomie, culte de l’enfantement, etc. Car, dans cette communauté, ce qui prime, c’est le repeuplement. Les femmes n’ont donc pour seule mission que de pondre et d’élever des enfants, et ce, à partir dès qu’elles ont 16 ans [charmant, n’est-ce-pas ?!]. Il me semble que c’est un thème assez peu fréquent dans ce type de littérature.

Westfall vit sous un régime autoritaire qui bannit hors de ses frontières toute personne qui contreviendrait aux règles de la cité [refuser de se marier avec la personne choisie par les autorités est donc passible de bannissement]. Or, vu l’environnement hostile de l’extérieur, cela est synonyme de condamnation à mort. C’est aussi cet autoritarisme que la jeune fille souhaite combattre.

The Book of Ivy se lit assez rapidement. Il contient quelques clichés propres au genre mais, dans sa majorité, je l’ai trouvé assez original. Le second tome et dernier tome de la série, The Revolution of Ivy vient tout juste de sortir et j’espère pouvoir le lire rapidement ! Car je dois bien admettre que je suis restée sur ma faim avec la conclusion de ce premier opus… [oui, je me suis laissée avoir comme une bleue]

Infos pratiques

  • Titre ; The Book of Ivy
  • Auteur : Amy Engel
  • Edition : Lumen Editions, mars 2015
  • Nombre de pages : 342 pages
  • Type de public : adolescent, jeune adulte

Vous l’avez lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

 

 

2 commentaires

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