10 choses qui gâchent la sérénité de mes sorties running
Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais généralement, quand je vais courir, c’est souvent pour m’épuiser le corps et me vider l’esprit. Or, il arrive parfois que les éléments se liguent pour que ma sortie se transforme davantage en source d’énervement qu’en havre de paix et de sérénité. Voici un petit florilège des choses qui m’horripilent le plus quand je cours.
- Quand une petite mouchette ou tout autre mimisse qui passe par là décide de venir se loger dans mon œil [je porte des lentilles donc je vous laisse imaginer le plaisir] voire dans mon nez histoire que je ne puisse plus respirer [hyper pratique].
- Quand les cyclistes qui sillonnent la promenade verte pensent qu’il s’agit d’une véloroute qui leur est entièrement dédiée et que moi, vulgaire petite moucheronne qui court, je n’ai qu’à me jeter sur le bas côté si je ne veux pas finir écrasée sous leurs roues.
- Quand les parents de très jeunes enfants oublient leur progéniture, absorbés qu’ils sont par leur smartphone ou leurs grandes conversations et que cette merveilleuse créature choisit de se faire la malle pile au moment où j’arrive à sa hauteur… Oui, ça peut faire mal,… très mal.
- Quand les mecs en rut que je croise sur ma route ne peuvent retenir leurs sifflements ou leurs remarques désobligeantes.
- Quand ma Garmin décide de se mettre en pause toutes les deux minutes alors que moi, je continue bel et bien à courir, et ne cesse de vibrer à mon poignet pour dire “je m’arrête“, “je reprends“, “je m’arrête“, “je reprends“… [oui, je dois encore m’habituer à ce nouveau gadget].
- Quand il ne me reste même plus un kilomètre avant d’arriver chez moi et que c’est le moment que choisit le ciel pour lâcher des trombes d’eau [les joies de la Belgique, toussa…].
- Quand la clé, que j’ai glissée dans ma poche, ne cesse de cliqueter à chaque foulée [et que je n’arrive pas à la récupérer sans devoir m’arrêter].
- Quand rouge, essoufflée et au bout de ma vie, je me traîne péniblement pour arriver au bout de mon parcours et que, d’un coup, je me fais dépasser par “Miss Running 2015” : le cheveu au vent, le teint frais et l’allure deux fois plus rapide que la mienne. Je peux te dire que je la hais, à ce moment-là.
- Quand je sens que je suis en passe de battre un record personnel et que surgit soudain LE point de côté qui va me donner envie de pleurer ma mère pour qu’elle vienne me chercher [oui, j’aime beaucoup cette expression en ce moment].
- Quand, pendant une course, on me sert un ravitaillement sucré, que j’en renverse partout [parce que boire ou courir, il faut choisir et ça… je ne sais pas faire] et donc, que je colle de partout. Oui, ça sent bien le vécu…
Et voilà !
La prochaine fois, je vous présenterai les raisons qui me font courir [histoire que vous compreniez pourquoi je m’inflige ces moments de torture corporelle] ! 😉
Et vous, qu’est-ce qui vous stresse quand vous faites du sport ?!
3 commentaires
rp1989
Je te comprends, c’est déjà dur de courir alors ces petites galères en plus :).
Je dirai que je n’aime pas être dérangée quand je fais du sport :).
Bisous!
Maghily
La difficulté s’atténue [un peu] avec la pratique mais c’est sûr que c’est plus facile quand tout se goupille bien. 🙂
Pas toujours facile de trouver un moment où personne ne vient nous déranger… 😉
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