Et puis Paulette… de Barbara Constantine
Parlons aujourd’hui d’un roman dont la mignonne couverture mauve a envahi les étals des libraires il y a déjà de nombreux mois : Et puis Paulette…, de Barbara Constantine.
Ferdinand déprime dans sa grande ferme vide depuis que son fils Roland a décidé de partir vivre ailleurs, accompagné de sa femme et de leurs deux enfants. Un jour, il découvre que sa voisine, Marcelline, avec qui il n’a jamais échangé plus de deux mots, survit dans une maison délabrée où l’eau s’infiltre de tous les côtés. Il lui propose alors de s’installer dans sa ferme, le temps d’effectuer quelques travaux. C’est alors que, son meilleur ami Guy se retrouve veuf, lui qui a toujours vécu avec Gaby. Ni une, ni deux, Ferdinand lui propose une chambre ! Suivent les sœurs Lumières, Murielle, Kim et Paulette. Peu à peu, la ferme qui s’était vidée de ses habitants reprend vie au rythme des nouvelles arrivées, chacun ayant à cœur d’apporter son savoir-faire particulier pour améliorer la vie des autres pensionnaires.
Barbara Constantine nous offre encore une fois un roman champêtre dont elle est friande. Celui-ci est assez bien ficelé même si on voit certaines choses arriver de loin. On retrouve la même ambiance que dans Tom, petit Tom, … mais j’ai préféré ce roman-ci, sans doute grâce à ses personnages.
Ce roman, c’est celui d’une auberge espagnole intergénérationnelle où chacun apporte sa pierre à l’édifice. C’est le pari que les « viocs » peuvent encore se débrouiller de manière autonome s’ils bénéficient d’un minimum d’entraide. C’est aussi l’appui des anciens envers la jeunesse, qui a encore tout à apprendre mais qui n’en a pas forcément les moyens.
Les personnages qui forment cette joyeuse bande sont assez attachants : tous un peu bougons, attachés à leurs petites habitudes, ils ont également le cœur sur la main. Bien sûr, vous allez me dire, ça respire les bons sentiments et les clichés, cette affaire-là ! Il y a un peu de cela en effet. Mais les aventures de ces petits vieux qui ont décidé de faire le pari que la vie ne s’arrête pas une fois qu’on a passé la barre des septante ans m’ont réconfortée ! Je ne peux donc que vous conseiller ce livre-doudou qui m’a fait sourire à maintes reprises !
Ma note :
2 commentaires
cassie
coucou
j’avais beaucoup aimé ce livre aussi. 😉
maghily
Difficile de ne pas l’aimer, je pense ! 😉