Lecture

Sherman de Stephen Desberg et Griffo

Aujourd’hui, je vous présente une bande dessinée en 6 tomes, intitulée Sherman.

SHERMAN-Ex-Libris-CULTURA

Cette histoire commence dans les années 50-60 (il m’est difficile de déterminer la date exacte) à New York. Jay Sherman, un riche banquier assiste au discours de son fils, candidat à l’élection présidentielle américaine. Alors que celui-ci quitte la salle d’interview, il est abattu par un homme. Plus tard dans la soirée, alors qu’il attend des nouvelles de son fils, toujours entre la vie et la mort, Jay Sherman reçoit un appel anonyme dans lequel on lui prédit la destruction de son empire et la mort de sa fille, Jeannie. S’ensuit alors une course contre la montre pour retrouver Jeannie et la protéger de celui qui veut faire tomber Sherman.

D’après l’auteur du coup de fil, « Tout se paie ici bas ». Sherman en conclut donc qu’il a dû faire quelque chose qui a provoqué la colère de son agresseur. A l’aide d’un vieil ami, directeur du FBI, il se replonge dans son passé afin d’identifier la personne qui pourrait lui en vouloir au point d’assassiner ses enfants. L’intrigue nous emmène donc du début des années 1900 aux années soixantes, de l’enfance dans la rue à l’ascension de Wall Street, à l’aide de flashbacks et de retours au présent.

Le plus gros défaut de cette saga sont ses « rappels » récurrents des évènements précédents qui sont intégrés dans le récit sans distinction de forme ou de couleur et qui, parfois, m’ont perturbée dans ma lecture. Ils m’ont souvent semblé inutiles mais peut-être est-ce parce que j’ai lu les six tomes à la suite les uns des autres dans un intervalle de temps très court et que donc, je me souvenais de tous ces éléments.

En dehors de cela, Sherman est vraiment une bonne série. Les dessins sont très bien réalisés, fort détaillés. L’intrigue tient la route et la fin est assez inattendue. Certains personnages, par contre, sont assez caricaturaux : les méchants nazis avides de pouvoir et d’argent, les mafieux pas bien malins ou les femmes objets que Robert séduit sans arrêt. Heureusement, ce n’est pas le cas de tous les personnages : Jay, par exemple, est loin d’être un héros blanc comme neige. La traversée des époques, quant à elle, nous permet de vivre les grands moments du siècle dernier : le krach boursier, la montée du nazisme et leurs conséquences sur l’économie américaine.

Je vous conseille donc de lire ces 6 tomes qui m’ont tenue en haleine du début à la fin !

Ma note :

love4

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