La Vraie Vie des jolies filles de Capucine Motte
Après une lecture quelque peu laborieuse la semaine dernière, je souhaitais lire quelque chose de gentil et pas trop prise de tête. J’avais donc jeté mon dévolu sur La Vraie Vie des jolies filles de Capucine Motte. Un premier roman qui raconte l’histoire de Camille Corday, une jeune et jolie fille qui vient d’être diplômée de l’école du Louvre et qui chercher désormais à atteindre son but dans la vie, épouser un homme riche qui l’entretiendrait. Vu comme ça, le roman avait l’air de répondre à mes attentes.
Finalement, ce fut pas le cas. J’ai assez apprécié le début où on découvre Camille et son caractère de pimbêche vénale, prête à tout pour obtenir ce qu’elle veut. Mais, très vite, ses idées noires, son spleen continuel et ses problèmes de femme entretenue m’ont lassée. Je n’arrivais pas à m’identifier à ce personnage, encore moins à le comprendre. J’aurais bien voulu être triste pour elle mais je me suis rappelée qu’elle savait pertinemment ce qui l’attendait en se lançant dans cette aventure, donc ce m’était tout simplement impossible.
De plus, il ne se passe pas vraiment grand chose dans sa cage dorée : de l’ennui, des disputes, de la défonce, de l’ennui… Bref, rien de très plaisant. Je me suis quand même accrochée pour terminer ma lecture. Vous verrez que la fin rattrape un peu le tout, mais c’est quand même assez loin d’être exceptionnel. Enfin, j’ai toujours du mal à apprécier les romans qui racontent le malheur des gosses de riches (ou de ceux qui essaient de s’y assimiler), il suffit de voir ce que j’avais pensé de Ce qu’aimer veut dire, de Mathieu Lindon.
Côté écriture, on peut dire que Capucine Motte a un certain talent. Certes, ce n’est pas de la grande littérature mais on s’aperçoit rapidement que l’auteure a de la culture et du vocabulaire, ce qui sauve un peu ce roman.
Ma note :