Lecture

Les Bobos, la révolution sans efforts de Myriam Leroy

La journaliste Myriam Leroy, connue par les auditeurs de Pure Fm pour ses « Myriam Leroy n’aime pas » revient sur le devant de la scène avec un petit livre bien sympathique intitulé Les Bobos, la révolution sans efforts et publié à la Renaissance du Livre. Il s’agit, en fait, de ses chroniques radios passées sur antenne en 2011, dans l’émission de La Première, « On n’est pas rentrés ».

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Encore une fois, la chroniqueuse croque avec humour (même si elle n’aime pas qu’on dise qu’elle fait de l’humour) des situations de la vie quotidienne qui mettent en scène les fameux « bourgeois-bohèmes ».

Ces chroniques sont à prendre au moins au 2ème voire au 3ème degré (comme ça, vous êtes prévenus, pas la peine de vous offusquer parce qu’elle n’est pas « gentille ») et plairont surtout aux Bruxellois, pour qui les lieux représentés évoquent quelque chose. J’ai parlé des chroniques à ma famille qui vit au fin fond de la Wallonie profonde et, évidemment, ça leur parle moins.

Mais, si vous vivez à Bruxelles ou du moins que vous la fréquentez, que vous avez entre 20 et 45 ans, il y a de grandes chances que vous vous reconnaissiez (un peu – beaucoup – passionnément [biffez les mentions inutiles]) dans ses chroniques ou que vous retrouviez les petites manies de vos amis qui vous font si souvent sourire.

Bien sûr, on tombe souvent dans le cliché mais c’est aussi ça qui est drôle.

Le livre a ses détracteurs, mais je pense surtout qu’ils n’ont tout simplement pas le même humour. Même si on n’adhère pas forcément à toutes les idées, il faut bien avouer que c’est bien écrit et que ça fait quand même passer un bon moment de lecture.

Le petit plus : ce sont de courtes chroniques : environ 2-3 pages chacune, donc c’est parfait pour lire dans les transports en commun (en plus, comme ça, vous pouvez essayer de reconnaître les bobos parmi vos compagnons de voyage, mais pour avoir plus de chances d’en trouver, mieux vaut prendre le 71).

PS : atout non négligeable, il y a de sympathiques dessins de Nicolas Vadot dedans, qui, pour la petite anecdote, a poussé la journaliste dans les bras de son éditrice (au sens figuré, j’entends bien).

Ma note : 
Et pour vous donner un peu plus envie de le lire, regardez un peu ce teaser :

Les Bobos, la révolution sans effort

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